Philip Roth – Un homme 29 avril
Résumé :
« Un homme. Un homme parmi d’autres. Le destin du personnage de Philip Roth est retracé depuis sa première et terrible confrontation avec la mort sur les plages idylliques de son enfance jusque dans son vieil âge, quand le déchire la vision de la déchéance de ses contemporains et que ses propres maux physiques l’accablent. Entre-temps, publicitaire à succès dans une agence à New York, il aura connu épreuves familiales et satisfactions professionnelles. D’un premier mariage, il a eu deux fils qui le méprisent et, d’un second, une fille qui l’adore. Il est le frère bien-aimé d’un homme sympathique, dont la santé vigoureuse lui inspire amertume et envie, et l’ex-mari de trois femmes, très différentes, qu’il a entraînées dans des mariages chaotiques. En fin de compte, c’est un homme qui est devenu ce qu’il ne voulait pas être. »
Ce que j’en pense :
« Un homme » est un roman qui retrace la vie et l’histoire – somme toute banale – d’un homme (d’où le titre, hein, il s’est pas foulé l’auteur). De sa jeunesse à sa mort (d’ailleurs on commence le livre par son enterrement). Un homme avec ses doutes et ses faiblesses, avec une enfance riche et choyée, une carrière brillante, une vie personnelle et familiale chaotique et 3 divorces. Un homme qui, bien vite se retrouve confronté à la maladie et à la déchéance du corps. Puis à la solitude et la réflexion sur sa vie, jusqu’à mourir seul et entouré à la fois.
Bon. Ouais, c’est bien écrit, c’est sympa, ça se lit facilement. Mais pour moi le problème lorsque un livre tout entier est centré sur une seule personne, c’est qu’il faut que j’arrive à m’identifier au personnage. Au moins un peu. Ressentir ce qu’il ressent. Pour que ça m’interesse quoi.
Mais là… je ne suis pas un homme, je ne suis pas attirée inlassablement par des minettes de 20 ans, je n’ai pas d’enfants donc je ne sais pas ce que ça fait d’être rejetée par ses mouflets, je n’ai pas 75 ans donc je ne connais pas la vieilliesse, le corps qui se barre, les quintuples pontages coronariens, la solitude….
Donc voilà, j’ai eu du mal à accrocher, et du mal à le finir. Mais bon, je ne peux pas dire que ce livre est mauvais, non. On sent que l’auteur y a mis beaucoup de lui-même dedans, et de ses peurs. Mais moi, je n’ai pas vraiment accroché.
Donc à vous de voir…