
Synopsis : Los Angeles, 1962. Depuis qu’il a perdu son compagnon Jim dans un accident, George Falconer, professeur d’université Britannique, se sent incapable d’envisager l’avenir. Solitaire malgré le soutien de son amie la belle Charley, elle-même confrontée à ses propres interrogations sur son futur, George ne peut imaginer qu’une série d’évènements vont l’amener à décider qu’il y a peut-être une vie après Jim. D’après Un Homme au singulier de Christopher Isherwood

Est-il possible d’exceller dans plusieurs arts à la fois ? Personnellement, je pense que oui. Un artiste est un artiste partout.La preuve avec ce film signé par Tom Ford, célèbre couturier. Pour un premier film, ce petit bijou n’est que pure esthétisme. Il ne se passe pas grand chose, on vit juste une journée morne de la vie de George, triste et nostalgique, prêt à mettre fin à ses jours.

Il faut croire qu’en ce moment je ne vais voir que des films tristes et esthétique… Moi qui suis plutôt fan des petits films sans prétention mais divertissants, j’apprends à découvrir et aimer les films où les sentiments passent par les couleurs, les sons, ou la prestation des comédiens.
Dans A Single Man, Tom Ford nous fait vivre les mêmes émotions que le héros. Sans s’en rendre compte, au fur et à mesure les couleurs disparaissent et le film devient presque noir et blanc. Et là, George fait une rencontre, voit quelque chose de beau et la couleur revient, presque saturée.


La scène où il rencontre le sosie de James Dean (mama mia qu’il est beau!) est divine, avec ce coucher de soleil qui donne presque chaud dans la nuque, dans notre fauteuil…

Ou bien celle du bain de minuit dans l’océan… on a envie de rire comme des gamins avec eux, ça fait appel a des souvenirs de vacances, de liberté.

Ah, il est fort, Tom. Les regards de Georges, ses expressions font tout. Et pourtant, presque rien n’est dit. Le mot qui me vient à l’esprit quand je repense à ce film est le mot « élégant ». Comme le héros. Comme Tom Ford.
Petit bémol pour le rôle de Charley, j’ai trouvé que Julianne Moore n’était pas à son top. Ce personnage ne m’a pas plu, il ressemble à la vieille tante célibataire mi folle, mi dépressive que l’on a vu des milliers de fois…

En résume, une bonne surprise, à ne pas mettre entre toutes les mains toutefois.

